Comme au sud il pleuvait, nous
sommes monté retrouver le
soleil : à Santiago, le ciel est bleu bleu bleu, le soleil tape, bref,
tout ce qu’on demande.
Comme la Moneda (palais présidentiel) ne se
visite plus depuis 2009 (notre guide date de 2007) et que le musée d’art
précolombien est en travaux jusqu'en octobre prochain, Santiago sera notre arrêt
technologique. Tout d’abord, réparer
notre écran d’appareil photo (pour ceux
qui ne savent pas, toutes les photos prisent entre Cafayate en Argentine et
maintenant, ont été prises avec le quart inferieur gauche de notre écran… pas mal hein ?) On s’attendait à devoir laisser notre appareil là bas
quelques jours, et bas non! Vive le Chili, c’est réparé en 10mn! Vous
aurez donc des photos de Valparaiso. Ensuite, on se trouve un mini laptop,
histoire de ne plus dépendre des ordis pourris des hostels (quand il y en a) ou
des cybercafés glauques.
La ville est très jolie. Très grosse aussi… On
mange ici notre premier Mote con huesillos: sorte de pêche au sirop avec beaucoup de sirop et des grains de
blés dedans… c’est considéré comme la boisson nationale, y en a plein partout
dans la rue et c’est trop bon. On visite aussi le marché à poisson, celui aux
fleurs et celui au légumes… On mange des tonnes d’Italianos (hot dogs avec
saucisse, avocat écrabouillé, tomate et un peu de mayo, ou huit tonnes de
moutarde et ketchup si vous êtes Chiliens), et on visite la maison de Pablo
Neruda.
Une alcove de lq cathedrale de Santiago |
Une grille devant la Chascona |
Pablo Neruda, de son vrais nom : Ricardo Eliécer Neftalí Reyes Basoalto (le surnom est quand même plus simple) a eu une vie incroyable… poète
renié par son père, consul dès l’âge de 23 ans, puis diplomate, ambassadeur,
acteur dans la guerre civile espagnole... Bref, un homme intéressant. Et bien
ses maisons (il en a trois au Chili… ailleurs je sais pas) sont tout aussi intéressantes.
Amis de pleins d’artistes, apparemment assez fêtard, il collectionnait des
montagnes de choses, et avait un amour inconditionnel de la mer. Et comme à
Santiago, la mer, y en a pas, il avait fait mettre pleins de canaux partout, et
avait construit la Chascona (nom de la maison) comme on construit un
bateau : des petites pièces en longueur, des boiseries des plafonds
relativement bas… un vrais petit paradis.
La Sebastiana (à
Valparaiso) est, elle, construite toute en hauteur : elle est sur le
sommet d’une des nombreuses collines de la ville et a une vue imprenable sur la
baie. Ainsi, il voit la mer depuis toutes les pièces de sa maison.
Et la Isla Negra, à
une heure au sud de Valparaiso, est construite sur la plage… C’est la plus
grande des trois et comme les autres,
elle est un enchainement de petites pièces remplies d’objets de toutes sortes…
P c'est Pablo, M c'est Mathilde... son amoureuse... |
Comme vous l’aurez
compris, on a visité les trois. Je les rassemble ici parce que comme les photos
étaient interdites, on n’a pas pu en prendre beaucoup… (Vous devriez déjà être
content d’en avoir).
Et bien sur ce, je
vous souhaite un bon hiver, et le prochain post, c’est Valparaiso!
Des becs,
B et C
Les Italianos :D, j'avais hésité à lancer ce concept en Suisse à mon retour!!
RépondreSupprimerPhotos magnifiques de tout, entre vous et ma soeur et son copain, je vous dis pas comment je suis nostalgique devant mon ordi.... C'est dur, très dur de revoir ça sans y être..! Donc profitez, profitez et profitez un peu pour moi!!! gracias
besos, Sib