jeudi 21 février 2013

Santiago et Pablo


Comme au sud il pleuvait,  nous  sommes  monté retrouver le soleil : à Santiago, le ciel est bleu bleu bleu, le soleil tape, bref, tout ce qu’on demande.

Comme la Moneda (palais présidentiel) ne se visite plus depuis 2009 (notre guide date de 2007) et que le musée d’art précolombien est en travaux jusqu'en octobre prochain, Santiago sera notre arrêt technologique.  Tout d’abord, réparer notre écran d’appareil photo  (pour ceux qui ne savent pas, toutes les photos prisent entre Cafayate en Argentine et maintenant, ont été prises avec le quart inferieur gauche de notre écran…  pas mal hein ?) On s’attendait  à devoir laisser notre appareil là bas quelques jours, et bas non! Vive le Chili, c’est réparé en 10mn! Vous aurez donc des photos de Valparaiso. Ensuite, on se trouve un mini laptop, histoire de ne plus dépendre des ordis pourris des hostels (quand il y en a) ou des cybercafés glauques.

La ville est très jolie. Très grosse aussi… On mange ici notre premier Mote con huesillos: sorte de pêche au  sirop avec beaucoup de sirop et des grains de blés dedans… c’est considéré comme la boisson nationale, y en a plein partout dans la rue et c’est trop bon. On visite aussi le marché à poisson, celui aux fleurs et celui au légumes… On mange des tonnes d’Italianos (hot dogs avec saucisse, avocat écrabouillé, tomate et un peu de mayo, ou huit tonnes de moutarde et ketchup si vous êtes Chiliens), et on visite la maison de Pablo Neruda.






Une alcove de lq cathedrale de Santiago

Une grille devant la Chascona


Pablo Neruda, de son vrais nom : Ricardo Eliécer Neftalí Reyes Basoalto (le surnom est quand même plus simple) a eu une vie incroyable… poète renié par son père, consul dès l’âge de 23 ans, puis diplomate, ambassadeur, acteur dans la guerre civile espagnole... Bref, un homme intéressant. Et bien ses maisons (il en a trois au Chili… ailleurs je sais pas) sont tout aussi intéressantes. 
Amis de pleins d’artistes, apparemment assez fêtard, il collectionnait des montagnes de choses, et avait un amour inconditionnel de la mer. Et comme à Santiago, la mer, y en a pas, il avait fait mettre pleins de canaux partout, et avait construit la Chascona (nom de la maison) comme on construit un bateau : des petites pièces en longueur, des boiseries des plafonds relativement bas… un vrais petit paradis.

La Sebastiana (à Valparaiso) est, elle, construite toute en hauteur : elle est sur le sommet d’une des nombreuses collines de la ville et a une vue imprenable sur la baie. Ainsi, il voit la mer depuis toutes les pièces de sa maison.

Et la Isla Negra, à une heure au sud de Valparaiso, est construite sur la plage… C’est la plus grande des trois  et comme les autres, elle est un enchainement de petites pièces remplies d’objets de toutes sortes…

P c'est Pablo, M c'est Mathilde... son amoureuse...












Comme vous l’aurez compris, on a visité les trois. Je les rassemble ici parce que comme les photos étaient interdites, on n’a pas pu en prendre beaucoup… (Vous devriez déjà être content d’en avoir).



Et bien sur ce, je vous souhaite un bon hiver, et le prochain post, c’est Valparaiso!

Des becs,

B et C

1 commentaire:

  1. Les Italianos :D, j'avais hésité à lancer ce concept en Suisse à mon retour!!
    Photos magnifiques de tout, entre vous et ma soeur et son copain, je vous dis pas comment je suis nostalgique devant mon ordi.... C'est dur, très dur de revoir ça sans y être..! Donc profitez, profitez et profitez un peu pour moi!!! gracias
    besos, Sib

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